La bibliothèque des citrons || Jo Cotterill

Résumé : "À dix ans, Calypso n'a pas d'ami et trouve refuge dans les livres de sa bibliothèque, qu'elle dévore. Sa solitude prend fin le jour où arrive dans sa classe une nouvelle, Mae, qui bouscule ses habitudes de lectrice solitaire et lui ouvre les horizons insoupçonnés de l'amitié. Cette amitié tombe à pic, car à la maison les choses tournent de moins en moins rond. Le père de Calypso, veuf depuis cinq ans, vit muré dans son travail et son silence. Il s'est attelé à l'écriture d'une histoire encyclopédique du citron. Par une froide soirée d'automne, ces maudits agrumes vont brusquement déverser sur la vie de Calypso une amertume parfaitement inattendue... Il faudra toute l'amitié de Mae et la générosité de sa famille pour que cette découverte acide devienne le point de départ d'un chemin de guérison où l'amour, enfin, pourra resurgir !"


Nous suivons ici le quotidien de la jeune Calypso, 10 ans à peine, qui vit seule avec son père depuis le décès de sa mère lorsqu'elle avait 5 ans.

Son père lui a toujours appris à se suffire à soi-même, et que les livres font de loin de bien meilleurs compagnons que les humains.

Tout change lorsqu'elle rencontre Mae, sa future meilleure amie. Elle découvre ce qu'est une vie de famille par l'intermédiaire de la famille de celle-ci. Ces découvertes et les émotions qu'elle ressent sont touchantes.
Elle comprend que sa famille est dysfonctionnelle. Qu'un père, qu'une mère, un parent a le droit d'embrasser ses enfants, de se disputer, de leur faire à manger. Des actes simples de la vie quotidienne qu'elle ne partage plus avec son père depuis qu'il s'est mis à l'écriture de son livre sur les citrons suite au décès de sa femme.

Un événement va faire basculer ce fragile équilibre entre père et fille et plonger la pauvre Calypso dans un gouffre qu'elle n'osait même pas imaginer.

Ce lire m'a tenue en haleine du début à la fin, je ne l'ai pas lâché.
J'avais pas envie d'abandonner la petite Calypso. Ses craintes et ses questionnements m'ont profondément touchés, émus.
C'est un livre poignant. Et bien qu'il s'agisse d'une littérature jeunesse, il est à mettre entre toutes les mains.

J'ai adoré cette phrase : Papa dit toujours qu'il faut se considérer comme son propre meilleur ami. Quand j'étais plus petite, je ne comprenais pas ce que ça voulait dire, mais maintenant, je vois bien. Ça veut dire qu'on doit être heureux quand on est seul ; qu'on ne devrait pas avoir besoin de la compagnie des autres pour être heureux. Papa dit qu'il se passe très bien des autres.

Mon livre était aux éditions France Loisirs.

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