Sans un adieu || Harlan Coben

Résumé : "Laura et David, l'ancienne top model devenue femme d'affaires et la star de l'équipe de basket des Celtics : un couple béni des dieux.C'est en pleine lune de miel que la tragédie frappe : David part nager et disparaît. Sans un adieu.Laura va alors découvrir des secrets bien enfouis…"


Sans un adieu est le premier roman qu'a écrit Harlan Coben, il a été publié aux Etats-unis en 1990 et seulement 20 ans plus tard en France sans qu'il ne l'ai relu et/ou corrigé.
Avant même de commencer la lecture, Harlan Coben nous prévient qu'il serait mal venu de commencer par ce livre si nous sommes novices de ses écrits. Ce n'est pas mon cas puisque j'adore ses romans, mais j'ai compris ce qu'il voulait dire.

Laura et David, respectivement mannequin-femme d'affaire et basketteur professionnel quittent Boston pour aller passer leur lune de miel sur la côte Australienne. David part nager et ne reviendra jamais. Quelques heures plus tard son corps est rejeté par la mer. David est mort.
Comme dans tout roman d'Harlan Coben, chaque mort est liée à des secrets sauvagement gardés, tout le monde est suspect. C'est que qu'apprendra Laura à ses dépends.

Dans sa globalité c'est un bon livre. L'histoire est bien menée, on retrouve d'ores et déjà la patte Coben, ces rebondissements dont il maîtrise les effets, ces intrigues dingues ... tout est déjà présent.
Seulement ma lecture a été fastidieuse.
La bonne première moitié du roman est très lente. Il y a beaucoup de répétitions, des descriptions longues qui auraient pu être évitées et/ou abrégées. L'histoire avance très lentement contrairement à ses autres romans où tout s'enchaîne à un rythme intense.
Sachant qu'il s'agit du tout premier roman de Coben, on se rend compte que dans ce roman, il aspire à un statut de maître du suspens, mais qu'il a encore des efforts à faire.
Certains de ses rebondissements tombent à l'eau avant la révélation. En effet, il les use encore et encore les teasant à n'en plus finir, si bien qu'on finit par comprendre trop tôt. Heureusement certains rebondissements ont quand même bien marchés sur moi, mais je ne peux pas dire que j'ai été surprise par le dénouement ou par l'histoire.

L'intrigue et le rythme avancent bien une fois la moitié du livre passée, cela donne un second souffle à l'histoire et à l'image de ses romans suivants, cela devient un véritable page-turner.

En conclusion c'est du Coben en formation. Ce n'est pas mauvais du tout, mais effectivement il ne faut pas commencer par cette lecture si l'on n'a jamais lu du Coben, ça peut rebuter à cause de cette lenteur abominable du début du roman.


Je vous laisse avec le macho de l'histoire, qu'on a envie de faire taire à chaque fois qu'il ouvre la bouche : "Stan prit le journal sur le canapé. Il avait un tuyau concernant un cheval du nom de Breeze's Girl dans la septième course. Mais il hésitait. Il misait rarement - pour ainsi dire jamais - sur une pouliche. Aucun être de sexe féminin, qu'il soit humain ou animal, ne lui inspirait la moindre confiance."


Mon exemplaire était aux éditions Pocket.

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