Le sabotage amoureux || Amélie Nothomb

Résumé : "Saviez-vous qu’un pays communiste, c’est un pays où il y a des ventilateurs ? Qu’un vélo est en réalité un cheval ?
Vous l’apprendrez, et bien d’autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d’amour authentique.
Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d’un cheval qui est un vélo…"


Le sabotage amoureux est un roman autobiographique d'Amélie Nothomb.
La jeune Amélie a tout juste 6 ans quand son père, jusqu'alors Consul général à Osaka au Japon reçoit une affectation de chargé d'affaires à Pékin.
Amélie quitte son Japon, pays si cher à son cœur pour la Chine, ce pays communiste qu'elle considère bien inférieur à ce dernier.

Très vite arrivée en Chine, Amélie va rapidement se retrouver au cœur d'une guerre que les livres d'Histoire oublieront de raconter, la guerre mondiale du ghetto de San Li Tun, qui dura 3 ans.

Si cette guerre donne une raison de vivre à Amélie, c'est l'amour qui lui fera perdre la raison.

Le sabotage amoureux est un livre très court et qui se lit très rapidement, comme la grande majorité des livres d'Amélie Nothomb.
Il est une drôlerie dingue. Cette guerre est tellement burlesque, et les châtiments infligés aux prisonniers adverses, s'ils sont très loufoques quand Amélie nous les conte, il sont en revanche assez cruels !

C'est toujours en Chine, qu'Amélie découvrira à ses dépens, les ravages de l'amour à l'italienne ! Et ce qu'on peut dire, c'est que même en amour, la vie d'Amélie n'est pas de tout repos !

Très bonne petite lecture rapide dont il ne faut pas attendre plus qu'une bonne petite partie de rigolade à dos de cheval au pays des ventilateurs !

Voici une phrase que j'ai bien aimée, criante de vérité : "L'erreur, c'est comme l'alcool: on est très vite conscient d'être allé trop loin, mais plutôt que d'avoir la sagesse de s'arrêter pour limiter les dégâts, une sorte de rage dont l'origine est étrangère à l'ivresse oblige à continuer. "


Mon exemplaire était aux éditions Le livre de poche.

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