L'homme aux cercles bleus || Fred Vargas

Résumé : "Au début, tout le monde a cru à une mauvaise plaisanterie : des cercles bleus tracés à la craie, enfermant un petit objet, parfois un déchet, avec cette phrase, toujours la même "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors". Jusqu'au jour où dans le cercle, on retrouve un cadavre."



Première enquête du commissaire Adamsberg narrée par Fred Vargas, et la dernière pour moi !
Quelle déception, quel ennui.

Le résumé est attractif. Aléatoirement dans Paris, la nuit, des cercles bleus sont dessinés à la craies et renferment chacun un objet perdu, abandonné ou jeté dans la rue. A côté, toujours cette même phrase "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors?"  qui semble narguer les badauds et les enquêteurs. Jusqu'au jour où c'est un cadavre qui est retrouvé au centre du cercle.

En lisant les premières pages j'ai cru à une blague. Comment un livre peut-être aussi inintéressant dès les premières lignes ?
Ma résolution de ne jamais abandonner un livre commencé a été difficile à tenir ici.
Mais je l'ai tenue et à mon grand désespoir les autres pages n'ont pas montré un meilleur potentiel.

Les  dialogues sont lunaires. Qu'on me dise où, dans quelle ville, quel pays, quel monde deux êtres vivants se parlent comme ça. Complètement irréel.
Les personnages sont caricaturaux, et en plus de cela ils nous embêtent avec leurs questionnements débiles du style "Est-ce que je suis beau ?" "Pourquoi on m'appelle comme ça ?" "Qu'est ce que je vais faire de ma journée?" ça dure pendant des pages et ça n'apporte rien.
L'enquête est un peu .... hum hum ! Disons que certains éléments tombent à pic.
Quant au dénouement, il est illogique. J'ai relevé plein de contradictions plein d’éléments qui ne collent pas.

Et c'est tellement dommage car l'histoire avait du potentiel, la piste abordée maladroitement lors du dénouement aurait pu être grandiose....

Et puis pour finir, pourquoi "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?"... Au lieu de gonfler l’ego de ses personnages, Fred Vargas aurait dû s'attacher à fournir toutes les réponses attendues.


Pour illustrer mes propos, je retranscrit ici un des dialogues les plus surréalistes qu'il m'ait été permis de lire :
— Vous êtes trop joli, Adamsberg, dit-elle. Vous n’auriez pas dû être policier, vous auriez
dû être pute.
— Mais je suis aussi une pute, madame Forestier. Comme vous.


Mon exemplaire était aux éditions J'ai lu.

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