Résumé : Les lecteurs du célèbre journal d'Anaïs Nin savent qu'en 1950, à l'instigation d'un mystérieux collectionneur, Henry Miller et Anaïs Nin écrivirent des " érotiques ". Longtemps, ces textes furent mis en sommeil. Depuis sa publication, ce livre n'a cessé de figurer sur la liste des best-sellers et la critique a accueilli avec enthousiasme ces textes particulièrement révélateurs du talent romanesque d'Anaïs Nin.
Vénus Erotica est un recueil de 15 nouvelles.
Ces nouvelles ont été commandées à Anaïs Nin en 1950 par un mystérieux collectionneur.
Celui-ci lui commandait des nouvelles sans poésie ni détours.
C'est pour cela qu'elles sont très peu romancées et qu'elles ne sont que purement et simplement une suite de descriptions de relations sexuelles, sans grand chose autour.
Depuis que je suis en âge de lire d'autres livres que des livres d'images, j'ai toujours entendu parler de Vénus Erotica comme étant un best-seller de la littérature érotique et même pour certains le livre de référence du genre. J'avais hâte de lire ce livre, sans jamais trouver le temps ni le moment de me lancer.
Et bien ma lecture m'a beaucoup déçue, m'a beaucoup ennuyée aussi.
Après avoir terminé la première nouvelle je me suis à peu près dit ça "Alors ça parle d'inceste, il n'y a aucune féminité dans l'écriture, ce serait écrit par un homme ce serait pareil".
Et bien mon avis n'a jamais changé au fil des nouvelles.
Si ce n'est les thèmes qui passent de l'inceste au viol, du viol à la pédophilie, de la pédophilie à la nécrophilie, et j'en passe.
Thèmes sulfureux à l'époque, dotant plus écrits par une femme, mais qui ne passeraient absolument pas de nos jours dans une oeuvre érotique contemporaine.
Je n'ai absolument pas adhéré au style d'écriture qui pour moi est typiquement masculin. Alors d'accord je veux bien prendre en compte que ces nouvelles sont écrites pour un homme, qui a certaines exigences et certains goûts. Mais comment une femme comme Anaïs Nin peut écrire qu'une femme jouit au simple contact d'une main sur son sexe ?
Pour que j'adhère à de la littérature érotique il faut un minimum de réalisme, ce que je n'ai, à mon grand regret, pas retrouvé dans ce livre.
De plus les nouvelles sont très inégales en terme de taille, certaines ne font que 3 pages alors que d'autres en font 60. Ces dernières sont bien trop longues, je me suis parfois un peu perdue dans toutes ces partouzes et ces changements de partenaires sexuels parfois au sein d'un même paragraphe. Clairement l'absence de romance et de cadre autour de ces descriptions manque grandement.
L'une des rares phrases que j'ai appréciée, car j'ai senti de la féminité : "Quelqu’un de nerveux, de timide, de maladroit, de craintif, fera l’amour à son image. Avec quelqu’un de détendu, l’acte d’amour est agréable".
Mon exemplaire était aux éditions Le livre de poche.
Vénus Erotica est un recueil de 15 nouvelles.
Ces nouvelles ont été commandées à Anaïs Nin en 1950 par un mystérieux collectionneur.
Celui-ci lui commandait des nouvelles sans poésie ni détours.
C'est pour cela qu'elles sont très peu romancées et qu'elles ne sont que purement et simplement une suite de descriptions de relations sexuelles, sans grand chose autour.
Depuis que je suis en âge de lire d'autres livres que des livres d'images, j'ai toujours entendu parler de Vénus Erotica comme étant un best-seller de la littérature érotique et même pour certains le livre de référence du genre. J'avais hâte de lire ce livre, sans jamais trouver le temps ni le moment de me lancer.
Et bien ma lecture m'a beaucoup déçue, m'a beaucoup ennuyée aussi.
Après avoir terminé la première nouvelle je me suis à peu près dit ça "Alors ça parle d'inceste, il n'y a aucune féminité dans l'écriture, ce serait écrit par un homme ce serait pareil".
Et bien mon avis n'a jamais changé au fil des nouvelles.
Si ce n'est les thèmes qui passent de l'inceste au viol, du viol à la pédophilie, de la pédophilie à la nécrophilie, et j'en passe.
Thèmes sulfureux à l'époque, dotant plus écrits par une femme, mais qui ne passeraient absolument pas de nos jours dans une oeuvre érotique contemporaine.
Je n'ai absolument pas adhéré au style d'écriture qui pour moi est typiquement masculin. Alors d'accord je veux bien prendre en compte que ces nouvelles sont écrites pour un homme, qui a certaines exigences et certains goûts. Mais comment une femme comme Anaïs Nin peut écrire qu'une femme jouit au simple contact d'une main sur son sexe ?
Pour que j'adhère à de la littérature érotique il faut un minimum de réalisme, ce que je n'ai, à mon grand regret, pas retrouvé dans ce livre.
De plus les nouvelles sont très inégales en terme de taille, certaines ne font que 3 pages alors que d'autres en font 60. Ces dernières sont bien trop longues, je me suis parfois un peu perdue dans toutes ces partouzes et ces changements de partenaires sexuels parfois au sein d'un même paragraphe. Clairement l'absence de romance et de cadre autour de ces descriptions manque grandement.
L'une des rares phrases que j'ai appréciée, car j'ai senti de la féminité : "Quelqu’un de nerveux, de timide, de maladroit, de craintif, fera l’amour à son image. Avec quelqu’un de détendu, l’acte d’amour est agréable".
Mon exemplaire était aux éditions Le livre de poche.
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