Elizabeth II ou l'humour souverain || Stephen Clarke

Résumé : En bonne Anglaise qui se respecte, Elizabeth II n’est pas dénuée d’humour. Derrière la froideur du protocole se cache une femme pleine d’esprit, comme en témoignent ces authentiques anecdotes, citations et observations ici rassemblées, que n’auraient pas reniées ses compatriotes les Monty Python ! 

D’hier à aujourd’hui, des cérémonies officielles aux farces jouées à ses petits-fils, Stephen Clarke, l’auteur de God save la France, vous révèle tout sur cet être mi divin mi gaffeur, dont les Sex Pistols disaient : « she ain’t no human being » !



Dans ce livre, Stephen Clarke, journaliste britannique, relate des anecdotes drôles et autres traits d'humour de la reine Elizabeth II (et de son entourage), de sa plus tendre enfance à nos jours.

Etant passionnée par la famille royale (moins par la reine elle même cela dit), je connaissais déjà quelques petites anecdotes et j'ai pris pas mal de plaisir à les redécouvrir dans leur contexte. Certaines m'ont laissées de marbre (je n'ai peu être pas le même humour que sa Majesté), mais d'autres m'ont fait sourire voire même rire. Mention spéciale au duc d’Édimbourg. Ses bourdes sont connues, mais les voir listées comme ça les unes à la suite des autres, c'est délicieux. C'est sans doute mon passage préféré du livre, je dois bien l'avouer.

Ce livre fait vraiment le tour, s'attardant tantôt sur sa vie de famille, tantôt sa vie de souveraine, ou bien encore sur sa vie dans le privé...
Rien n'est laissé de côté par Stephen Clarke, même ses robes, ses corgis et ses chevaux sont mis à l'honneur.

C'est un livre qu'on n'est pas obligé de lire d'une traite ou dans l'ordre. On peut choisir de piocher des anecdotes dans les chapitres que l'on désire.
De plus il est vraiment très abordable, nul besoin d'être calé en histoire britannique pour le lire, quand des sujets politiques ou royaux sont évoqués, ils sont expliqués et (re)mis dans le contexte pour que l'on puisse comprendre au mieux l'anecdote s'y rapportant.

Mon seul petit point négatif serait peut-être que lorsque l'auteur remonte jusqu'à la reine Victoria, les anecdotes qu'il relève ne sont que des rumeurs. J'ai trouvé dommage de perdre du temps sur des rumeurs.

Je n'ai plus qu'une chose à dire ... God save the Queen !

J'ai beaucoup hésité sur quelle anecdote relever, tant il y en a qui m'ont fait rire.
Je vais laisser mes préférées, celles de Phillip, de côté car elles ne concernent pas la reine.
En voici une qui parle d'Elizabeth lorsqu'elle n'était qu'une petite fille :
"La petite  Elizabeth adorait se prendre pour un cheval. Si un adulte s'adressant à elle s'étonnait de ne pas obtenir de réponse, elle se justifiait en disant : "Je ne peux pas vous répondre, je suis un poney"."


Mon exemplaire était aux éditions Albin Michel, collection Histoire.

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