Résumé : "Encore aujourd’hui, il m'est difficile d'expliquer comment notre relation s'est développée si rapidement, et de quelle manière L. a pu, en l'espace de quelques mois, occuper une place dans ma vie.
L. exerçait sur moi une véritable fascination.
L. m'étonnait, m'amusait, m'intriguait. M'intimidait.
[...] L. exerçait sur moi une douce emprise, intime et troublante, dont j'ignorais la cause et la portée."
Pour être tout à fait honnête d'entrée de jeu, je bloque complètement dans l'écriture de cette critique.
Je ne sais plus trop quoi penser, comment penser.
Épuisée suite à l'engouement qu'a provoqué auprès du public son dernier roman "Rien ne s'oppose à la nuit", et apeurée par la question redondante de son public et de son entourage "Qu'écrire après [ça]?", Delphine a besoin de se retrouver elle-même avant de penser à retrouver l'envie d'écrire.
C'est au cours d'une soirée qu'elle rencontrera L., une quarantenaire qui semble être tout l'opposé de Delphine, ou plutôt tout ce qu'elle aurait aimé être; sûre de soi, bien habillée, bien maquillée, bien coiffée, et d'une attractivité à laquelle on ne peut résister.
Entre L. et Delphine une amitié va naître très rapidement. Trop rapidement ?
Une amitié exclusive, que Delphine, aidée par L., cachera jalousement à son entourage pendant de nombreux mois.
Officiellement, L. se donne pour mission de remettre en marche le processus d'écriture de Delphine afin que cette dernière puisse sortir un nouveau roman si ce n'est aussi puissant que l'a été "Rien ne s'oppose à la nuit". Officieusement, elle enlèvera à Delphine tout pouvoir quant à l'écriture.
Une relation malsaine, faite de dépendance physique mais surtout affective qui n'en est alors qu'à ses prémices.
Ce roman est découpé en 3 parties.
La "partie I. séduction" qui m'a parue très longue, j'ai peinée à la lire, je trouvais qu'il y avait trop de détails superflus et que Delphine passait son temps à s'excuser et se justifier de tous ses choix, comme si elle n'assumait pas vraiment de n'avoir rien vu, de s'être fait avoir si facilement.
Une fois la partie Séduction passée, nous arrivons à la "partie II. Dépression" qui m'a redonné goût au livre. Moins de détails, on va a l'essentiel, plus d'excuses, et l'histoire s'accélère on se sent happé dans ce tourbillon dont Delphine ne peut s'extraire.
Et que dire de la "partie III. Trahison". Un chef-d'oeuvre. Avec pour seule conclusion qui me vient : cette partie aurait dû s'appeler 'Trahisons', avec un s. Car moi aussi je me suis sentie trahie. J'ai eu, et j'ai toujours cette désagréable impression de m'être faite manipuler.
Depuis la fin de ma lecture j'oscille entre "c'est du pur génie", et "je suis déçue, vexée". Et aucune autre pensée n'arrive à me parvenir...
...alors par pure vengeance j'ose signer...
L.
Je termine sur un passage du livre que j'ai beaucoup aimé : Rares sont les amis dont nous pouvons nous dire qu’ils ont changé notre vie, avec cette certitude étrange que, sans eux, notre vie tout simplement n’aurait pas été la même, avec l’intime conviction que l’incidence de ce lien, son influence, ne se limite pas à quelques dîners, soirées ou vacances, mais que ce lien a irradié, rayonné, bien au-delà, qu’il a agi sur les choix les plus importants que nous avons faits, qu’il a profondément modifié notre manière d’être et contribué à affirmer notre mode de vie.
Mon exemplaire était aux éditions Le livre de poche.
L. exerçait sur moi une véritable fascination.
L. m'étonnait, m'amusait, m'intriguait. M'intimidait.
[...] L. exerçait sur moi une douce emprise, intime et troublante, dont j'ignorais la cause et la portée."
Pour être tout à fait honnête d'entrée de jeu, je bloque complètement dans l'écriture de cette critique.
Je ne sais plus trop quoi penser, comment penser.
Épuisée suite à l'engouement qu'a provoqué auprès du public son dernier roman "Rien ne s'oppose à la nuit", et apeurée par la question redondante de son public et de son entourage "Qu'écrire après [ça]?", Delphine a besoin de se retrouver elle-même avant de penser à retrouver l'envie d'écrire.
C'est au cours d'une soirée qu'elle rencontrera L., une quarantenaire qui semble être tout l'opposé de Delphine, ou plutôt tout ce qu'elle aurait aimé être; sûre de soi, bien habillée, bien maquillée, bien coiffée, et d'une attractivité à laquelle on ne peut résister.
Entre L. et Delphine une amitié va naître très rapidement. Trop rapidement ?
Une amitié exclusive, que Delphine, aidée par L., cachera jalousement à son entourage pendant de nombreux mois.
Officiellement, L. se donne pour mission de remettre en marche le processus d'écriture de Delphine afin que cette dernière puisse sortir un nouveau roman si ce n'est aussi puissant que l'a été "Rien ne s'oppose à la nuit". Officieusement, elle enlèvera à Delphine tout pouvoir quant à l'écriture.
Une relation malsaine, faite de dépendance physique mais surtout affective qui n'en est alors qu'à ses prémices.
Ce roman est découpé en 3 parties.
La "partie I. séduction" qui m'a parue très longue, j'ai peinée à la lire, je trouvais qu'il y avait trop de détails superflus et que Delphine passait son temps à s'excuser et se justifier de tous ses choix, comme si elle n'assumait pas vraiment de n'avoir rien vu, de s'être fait avoir si facilement.
Une fois la partie Séduction passée, nous arrivons à la "partie II. Dépression" qui m'a redonné goût au livre. Moins de détails, on va a l'essentiel, plus d'excuses, et l'histoire s'accélère on se sent happé dans ce tourbillon dont Delphine ne peut s'extraire.
Et que dire de la "partie III. Trahison". Un chef-d'oeuvre. Avec pour seule conclusion qui me vient : cette partie aurait dû s'appeler 'Trahisons', avec un s. Car moi aussi je me suis sentie trahie. J'ai eu, et j'ai toujours cette désagréable impression de m'être faite manipuler.
Depuis la fin de ma lecture j'oscille entre "c'est du pur génie", et "je suis déçue, vexée". Et aucune autre pensée n'arrive à me parvenir...
...alors par pure vengeance j'ose signer...
L.
Je termine sur un passage du livre que j'ai beaucoup aimé : Rares sont les amis dont nous pouvons nous dire qu’ils ont changé notre vie, avec cette certitude étrange que, sans eux, notre vie tout simplement n’aurait pas été la même, avec l’intime conviction que l’incidence de ce lien, son influence, ne se limite pas à quelques dîners, soirées ou vacances, mais que ce lien a irradié, rayonné, bien au-delà, qu’il a agi sur les choix les plus importants que nous avons faits, qu’il a profondément modifié notre manière d’être et contribué à affirmer notre mode de vie.
Mon exemplaire était aux éditions Le livre de poche.
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