Les murmures du lac || Karine Lebert

Résumé : "20 ans après son départ soudain, Isaure est de retour en Vendée. Mais au moment de retrouver sa sœur jumelle Lucille, elle assiste impuissante à l’accident de moto qui propulse celle-ci dans le lac du Jaunay. Incapable de la sauver, Isaure prend une folle décision : prendre la place de sa sœur, le temps de récupérer sa fortune. Mais une surprise attend Isaure dans la demeure familiale de l’île d’Yeu : Lucille laisse derrière elle Noé, un nourrisson…

Malgré la crainte d’être à tout moment démasquée, Isaure se fond dans la vie de sa jumelle. Le destin n’a pas toujours été tendre avec elle, lui offrirait-il une seconde chance ?"

Les histoires sur des jumeaux que tout oppose m'ont toujours fasciné.
Lucille et Isaure en font partie. L'une a hérité de son riche mari et  vit dans sa Vendée natale, l'autre vit de petits boulots au Mexique.
Isaure, qui avait quitté la France à ses 18 ans sans plus donner signe de vie, décide de revenir à l'île d'Yeu pour revoir sa soeur.
A peine Isaure de retour en France, Lucille est victime d'un accident de moto devant les yeux de sa soeur.
Personne n'est au courant du retour d'Isaure, personne n'a été témoin de l'accident mortel de Lucille. Isaure a alors l'idée de prendre temporairement la place de Lucille, de façon à récupérer sa fortune et repartir vivre au Mexique.
Mais rien ne va se passer comme Isaure l'espérait.

L'histoire avait tout pour me plaire et pourtant je n'ai pas tant accroché que cela, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage d'Isaure, personnage central de l'histoire. Trop mystérieuse et froide. Même si l'on comprend vite pourquoi Isaure a fuit la France, j'aurais espéré d'elle un peu plus de sentiments et d'émotions.
Ensuite j'ai eu beaucoup de mal avec les descriptions de paysages qui durent des lignes et des lignes. Je ne suis absolument pas adepte des longues descriptions sur l'architecture, les paysages et la nature. Ce sont des choses qui ne m'apportent strictement rien et qui m'ennuient. Donc quand Karine Lebert décrit les paysages de l'Île d'Yeux sur plusieurs pages, je n'ai qu'une envie c'est de refermer le livre (ou de dormir, au choix). Après, je suis bien obligée de reconnaître que les descriptions sont bien réalisées, et feront rêver ceux qui les apprécient.
Mais moi, plus l'auteur s'y applique et les détaillent, plus ça m'endors...

J'ai trouvé l'histoire un peu longue par moments, excepté sur la fin où ça bouge enfin et que la tension et le rythme accélère de façon plutôt agréable.
La fin m'a beaucoup plu, même si peu probable dans la vie réelle.

Je termine en vous proposant cette citation, qui démontre que les parents jouent un rôle crucial dans l'image de lui-même que se fait un enfant, encore plus quand il a un(e)/jumeau(elle) à qui se comparer et à qui comparer l'amour qu'il reçoit :
"« Émilie et Jean Martineau », des parents qui l’avaient chérie malgré tout, même s’ils ne s’étaient pas montrés à la hauteur. S’ils avaient su partager l’amour et la confiance entre leurs jumelles, sans doute le destin d’Isaure aurait-il été différent."


Mon exemplaire était aux éditions France Loisirs.

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